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Michel SABATERY

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10 avril 2009

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Pour me contacter : Mail (sabatery.michel@yahoo.fr)  ;  Tél 04 67 77 44 08  ;  Adresse Bd de l'Egalité 34550 BESSAN.

 


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 INFOS concernant les seuls BESSANAIS

Depuis 2004, le Club-Vidéo de Bessan n'a pas droit à une subvention municipale. But de la municipalité : Tuer financièrement cette association dont elle ne peut tirer les ficelles, et la remplacer par une association à  son service. La trésorerie de l'association étant  passée dans le rouge en 2010, suite aux prélèvements du Crédit Agricole  (5,25 euros par mois pour frais de gestion), j'ai dû rembourser, de ma poche, déficit et pénalités , pour pouvoir fermer le compte ;  J'ai ensuite changé de banque et ouvert un compte à la Banque Populaire, gratuite pour les associations. Le matériel étant définitivement en panne, il est impossible, pour l'instant, au Club, de poursuivre son activité avec son matériel. J'ai donc acheté mon propre matériel (4700 euros). Seulement 10 % des documents concernant Bessan ont été mis en ligne. Des centaines d'autres : documentaires cinéma et vidéo comme le cinquantenaire de la coopérative, les voyages scolaires et fêtes des écoles, les repas des anciens, les fêtes locales et danses du soufflet, les carnavals, les fêtes médiévales, les rassemblements d'animaux totems, les téléthons et parcours du coeur, etc ; des longs-métrages comme la légende de la Tuque, etc ; 40 000 photos prêtées par des Bessanais ; des milliers de documents écrits, etc, attendent. Chaque jour, des documents disparaissent, le plus souvent jetés lors de déménagements. On vient de me proposer des films anciens sur Bessan. Le Club n'a pas les moyens de les transformer en numérique. Il faut, de plus aller les chercher relativement loin. Qui paye ? Les Bessanais vont-ils perdre ce patrimoine ?

 


 

SOMMAIRE

Introduction

Jeu de balle au Tambourin

Histoire du Languedoc

Bessan

De tout et de partout

Ma vie d'instit

Art

Famille Sabatéry

 

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10 avril 2009

Introduction

 

 

 


JEU DE BALLE AU TAMBOURIN :

Historien de la Fédération, auteur d'une exposition et d'un livre (en cours d'écriture) qui viendra modestement compléter celui de Max Rouquette, je peux vous donner des renseignements sur ce sport traditionnel du Languedoc.

HISTOIRE REGIONALE :

Passionné d'histoire régionale, et auteur d'une Histoire du Languedoc (en cours d'écriture), c'est avec plaisir que je vous offre quelques passages de cet ouvrage.

BESSAN :

Lecteur assidu des archives locales et auteur du livre Bessan au fil du temps, je vous propose quelques articles sur ce village, son patrimoine et ses traditions, avec photos et vidéos.

ECOLE DE FLORENSAC :

Instituteur pendant une vingtaine d'années à Florensac, j'en garde d'excellents souvenirs, des amis et quelques photos qui feront certainement plaisir à mes anciens élèves. Ils trouveront également quelques uns de leurs écrits.   

POESIE :

J'ai plongé dedans pendant quelques mois. Ce sera, pour moi, une joie de vous compter parmi mes lecteurs ; et d'avoir votre point de vue.

CHANSON :

Si vous êtes enseignant, vous pouvez apprendre, dans votre classe, une chanson sur l'Histoire de France, que j'ai écrite en 1985, pour familiariser mes élèves avec la chronologie. 

PHOTOS ET VIDEOS :

Je vous propose quelques photos (d'art ?) et des vidéos sur Bessan, sur les traditions régionales, ou encore sur mes voyages.

 

J'ai pu créer ce blog grâce à l'aide précieuse d'Henri DRUILHE.

Je vous souhaite bonne lecture. Et surtout, n'hésitez pas à m'envoyer vos critiques.

 



 

 

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9 avril 2009

Articles divers sur le tambourin

NB : Je viens de sortir une belle brochure de 24 pages A4 couleur, sur l'histoire du jeu de balle au tambourin. Elle est écrite en français, occitan et anglais, et s'adresse, plus particulièrement, aux enfants et aux non initiés. Pour de plus amples renseignements, téléphoner au 04 67 77 44 08. Le livre de 500 pages, écrit sur le même sujet, mais destiné aux initiés, ne sortira pas, faute d'un nombre suffisant de commandes.

 Article de Joseph Galtier

Journal l'Eclair du 16 août 1921

 (Document Michel Sabatéry)

 Notre distingué compatriote monsieur Joseph Galtier, rédacteur au Temps, consacrant au sport l'une de ses spirituelles chroniques, a décrit, dans un paragraphe que voici, le jeu de Tambourin qui, ces jours-ci bat son plein aux Arceaux.

« Dans une région de la France que j'ai quelques raisons de bien connaître, je ne me souviens pas d'avoir jamais entendu parler de foot-ball, au temps où j'étais écolier.

Par contre, j'ai gardé le souvenir de parties de Tambourin, extrêmement intéressantes, jouées avec une adresse et une vigueur rares. Dans un vaste rectangle (j'en ignore les dimensions mais, de mémoire, elles me paraissent fort grandes), des hommes jeunes, secs, nerveux, au teint hâlé – la plupart étaient des vignerons cuits et recuits par le soleil – jouaient en espadrilles, pantalon et chemises blanc. Ils maniaient le tambourin en virtuoses et lançaient la balle ou la recevaient avec une agilité incroyable. Ils couraient sans cesse pour l'attraper – exactement comme à la pelote-basque.

Le jeu de Tambourin a-t-il disparu ? »

 


Le roi des batteurs

à Frédéric Saltet de Pignan

 (Document Michel Sabatéry)

    Fier comme un paladin qui redresse sa lance
    A pas comptés, bombant le torse, l'oeil vainqueur,
    Il marche et l'on est sûr du rythme de son coeur...
    Tel un preux défiant d'autres preux, il s'avance.
    Il s'arrête pensif sous l'arbre qui balance
    Ses rameaux sur son front. Il songe à sa valeur,
    Puis se hausse, bondit et, terrible frappeur
    Il fouette à tour de bras la balle qui s'élance.
    Elle monte, elle monte où l'oeil ne la suit pas,
    Egratigne le vent qui fuit dans la ramure,
    Tord, méchante, un rayon au soleil et s'azure.
    Lui, repart vers le fond toujours du même pas,
    Mais cependant sa main caresse sa moustache
    Et, dans ce geste doux, ce qu'il pense, il le cache !

Aux Arceaux le 9 juillet 1922
Pierre Avinens
instituteur à Pignan

NB : Cette magnifique poésie m'a été offerte par Magali Fauquier, petite-fille de Frédéric Saltet.

 


 Article de Claude Peyras

Journal l'Eclair du 23 août 1922

 (Document Michel Sabatéry)

 Je trouve naturel que l'on vante mademoiselle Lengien, championne française du tennis. Mais oserai-je avouer que je préfère – malgré leur réputation plus restreinte – ,Vernière, Coupiac, Saltet, et les autres fameux joueurs de tambourin en Languedoc, ceux qui viennent de gagner les prix aux concours de Pézenas et de Montpellier.

Le tennis n'est qu'une pâle réduction de notre jeu de Tambourin, aux étroites limites et à la pâle lumière grise d'une prairie anglo-saxonne. J'ai regardé avec respect les images – un peu étranges et échevelées – représentant « notre grande raquette nationale ». Pourquoi la photographie des journaux ne montrerait-elle pas, en action – comme l'Eclair l'a déjà montré au repos -, notre joueur de Tambourin ? J'en ai vu, dimanche, sur le jeu de Montpellier, le plus remarquable exemplaire.

Il est grand, mince, blond, leste, bien découplé, avec des gestes mesurés et précis, peu de paroles, et un bon sourire dans ses yeux bleus et avec sa moustache pendante. Quand, suivant son équipe qui change de camp, il remonte vers la batterie ou descend vers le fond, de son pas lent, léger, assuré, il ressemble, sous le chaud soleil qui flamboie par dessus les grands platanes, au génie de notre terroir. C'est avec la même force tranquille qu'il doit conduire sa charrue, du même pas alerte et mesuré qu'il doit guider les ouvriers dans sa vigne.

Car nos joueurs de Tambourin ne sont pas des professionnels d'un « sport », ni même des « amateurs » spécialisés dans la poursuite des « performances », des « records » et des « challenges ». Mais ce sont des paysans de chez nous, libres et fiers, qui jouent, entre eux, aux jeux traditionnels de leurs ancêtres, et demeurent, comme eux, amoureux du plein-air, du mouvement, de gestes agiles, d'attitudes gracieuses et de luttes courtoises.

Voici terminés les concours de Pignan et de Montpellier. Dès le prochain dimanche commencera l'amicale dispute entre les meilleures équipes du « championnat de Languedoc » créé par l'Eclair. Puis nos joueurs de « Tambournet » passeront le Rhône ; ils iront montrer aux Provençaux, dans un coin approprié de l'exposition de Marseille, ce beau jeu de notre Languedoc – avec l'espoir que quelque « étranger de Paris », s'il se trouve là, pourra faire valoir « là-haut », le droit que nos jeux nobles d'ici, joutes ou Tambourin ont incontestablement de figurer aux grandes olympiades internationales. Car ce sont jeux français mieux que la boxe ou le foot-ball.

Ils y chanteront la « Cansou d'où Tambournet » dont nous donna dimanche, la primeur, son auteur, le félibre Antonin Fédière, syndic de la maintenance de Languedoc, qui est mainteneur du Tambourin, au moins autant que de notre poésie.

 


 Article de A-P Alliès

L'Etendard Piscénois 1926

 (Document Michel Sabatéry)

 Le Tambourin à Pézenas.

Dimanche prochain s'ouvrira sur notre Jeu le grand concours annuel de Tambourin qui attire tous les dimanches à Pézenas, jusqu'à fin août, des foules immenses de spectateurs.

On a tout dit sur ce sport magnifique qui veut de l'adresse, du coup d'oeil, du sang-froid, une certaine élégance même.

A le pratiquer, point de danger, aucune brutalité. Au contraire, il est favorable au développement des forces musculaires ; il est sain : il donne la force. Il soumet l'oeil et l'esprit à une gymnastique légère. Tout dans ce noble exercice, contribue à la santé morale et physique.

L'aire du jeu de Pézenas est la plus vaste, la plus étendue et la plus belle du Midi. Le batteur peut envoyer le ballon jusqu'à 105 et même 110 mètres, proche la terrasse du café de la bourse.

Toutes les grandes équipes méridionales ont tenu à honneur d'y venir s'affronter.

Qui n'a pas vu un dimanche d'été à Pézenas l'arène du Jeu, avec, au centre, les athlètes, ces beaux jeunes gens en pantalon blanc, chemise blanche, le col ouvert, offrant leur chair ardente aux brûlures du soleil ; autour, la foule des spectateurs étagés sur les gradins, suspendus en grappes aux branches des platanes ou entassés sur le toit des autos rangées autour ; qui n'a pas vu ces milliers de gens frémissants, applaudissant aux belles reprises, ni entendu le pan, pan répété du ballon, ne peut se faire une idée, ni de la beauté de ce sport, ni de la passion apportée par la galerie qui en suit tous les détails.

Pézenas, avec Mèze, je crois, fut une des premières villes où s'exerça sur une vaste enceinte, le Jeu du Tambourin.

Il me souvient d'avoir assisté dans mon enfance à ces rencontres sensationnelles de Montagnac et de Florensac, de Mèze et de Marseillan, de Pézenas avec chacune de ses équipes. Avec quel intérêt ne suivions-nous pas les phases de la partie qui mettaient aux prises ces beaux joueurs : Villeneuve, Saltet, Briffaut et d'autres d'aussi belle envergure !

...

Le Tambourin s'est propagé, s'est vulgarisé. On le joue partout aujourd'hui dans le Midi. Mais Pézenas demeure toujours son berceau. Il a ses origines, on peut dire, dans cette cité qui se recommande par d'autres souvenirs : historique, littéraires. L'antiquité couronnait les poètes et les vainqueurs du stade.

Les jeunes Piscénois qui pratiquent ce sport doivent être possédés du désir de ne point trahir leurs devanciers. Ils doivent se montrer dignes de leur réputation et porter fièrement, soit ici, soit dans les concours où ils seront appelés à se mesurer avec tant de redoutables adversaires, l'honneur de Pézenas.

 


 Jeu de balle au Tambourin

en Amérique et à Paris ?

 (Document Michel Sabatéry)

Etendard piscénois du 30 avril 1927.

On y lit : Le Tambourin à Pézenas : Notre grand confrère sportif de Paris, a consacré à notre grand jeu piscénois, l'article suivant que nos lecteurs accueilleront avec faveur. Cet article a donné texte à un de nos meilleurs joueurs pour relever dans l'Etendard ce qu'a d'audacieux le fait de présenter le Tambourin comme venant d'Amérique.

Le développement du tambourin dans le midi de la France. Il a suffi d'une simple dépêche américaine annonçant qu'on jouait au tambourin par delà  la mare aux harengs, pour que l'on découvre que ce sport était un jeu bien français qui, pratiqué dans le midi de la France avec enthousiasme, a même gagné à certaines heures la capitale.

M. Desforges, vice-président de l'U.A.I., a bien voulu, lui qui est un fervent de ce jeu, hier encore assez ignoré, nous donner quelques précisions sur le développement atteint par ce Tambourin méridional.

Mais voici d'abord les règles du jeu : Le terrain a une longueur de 100 à 105 mètres et une largeur de 18 mètres. La balle est bonne au premier bond, même en dehors du jeu, à condition que ce bond ait eu lieu à l'intérieur du terrain. La partie se joue en quatre points. Chaque joueur peut se servir à son gré de battoir ou de tambourin. Pour ce dernier, la dimension règlementaire varie entre 28 et 30 centimètres de diamètre.

Pour quelques profanes, nous dit M. Desforges, le tennis est un jeu de volants à l'usage des petites filles, et la paume au tambourin un amusement d'enfants. Que ces éternels contempleurs pratiquent donc un peu ce sport particulièrement violent qui fait florès sur les terrains du Midi ! Ils s'apercevront bien vite qu'il est peu de sports aussi athlétiques et aussi complets.

Il exige en effet, de la part de celui qui s'y adonne, des qualités éminemment athlétiques. « C'est que pour jouer d'un bout à l'autre avec ardeur une sérieuse partie de tambourin, il faut avoir subi un sévère et rigoureux entraînement. C'est un sport qui exige non seulement de la souplesse, une agilité déliée, mais encore une force peu commune.

Si Paris ignore à peu près ces parties homériques, par contre les bords de l'Hérault retentissent de hurrahs qui accompagnent les exploits des joueurs. Le grand centre du tambourin français, c'est la petite ville de Pézenas. Ces sportifs dévoués et hardis ont en effet réussi depuis 1910 à mettre sur pied un concours annuel qui fut interrompu par la guerre, mais reprit dès 1920. Cette année-là, grâce à de nouveaux dévouements, le concours de Pézenas brilla d'un vif éclat.

Mais ce n'est point seulement à Pézenas que sont organisés des tournois réguliers : à Balaruc, à Vienne, à Montpellier, qui possèdent de nombreuses équipes, le tambourin attire un grand nombre de spectateurs. En 1921, 7 à 8000 spectateurs assistaient aux émouvantes parties dans le jeu de ballon des Arceaux, sous le jardin du Peyrou.

Mais précise M. Desforges, le Midi n'a point le monopole du tambourin. Il y a longtemps que Paris possède quelques joueurs : La S.A.Montrouge, la Méridionale, qui jouait à l'esplanade des Invalides, et enfin le Red-Star. Maintenant encore, à l'UAT, quelques amis pratiquent avec moi le Tambourin. Et vous pouvez dire que nous serons heureux d'accueillir parmi nous ceux qui seraient tentés de pratiquer ce sport.

Il est certain que si le tambourin tient une large place dans la vie sportive méridionale, et si quelques équipes le pratiquent encore avec trop de discrétion, à Paris, il faut – puisque c'est un sport complet – en donner une démonstration au public parisien qui se prononcera sur la qualité athlétique de ce jeu. A quand la semaine du tambourin ?   

...

Dans un autre article (même jour, même hebdomadaire), on peut lire : Le tambourin vient-il d'Amérique ? L'Auto, le grand organe sportif, annonçait en février que le Tambourin nous venait des Etats-Unis ! Sans blagues ! Pour les lecteurs de l'Etendard, nous voulons conter une petite histoire et nous concluerons ensemble.

Il y a bientôt trois ans, l'équipe Bénézech, en grande forme (elle gagna cette année là les concours de Montpellier et de Pézenas) s'entraînait un beau soir sur la place du 14 juillet. Passe une magnifique Rolls, chargée de jeunes étudiants américains (d'origine allemande croyons-nous). Attirés par les grands coups de battoirs et de tambourins, ils stoppent et, grands amateurs du Base-ball, admirent les longues trajectoires de la balle de caoutchouc.

Chacun sort son cinéma de poche et les voilà à tourner sur toutes les coutures notre équipe piscénoise, ses outils : tambourins, battoirs, ballons. Les Yankes ne cachent pas leur admiration, demandent même en anglais, puis en allemand, si c'est la Pelote Basque. Un joueur lui répond : Non, c'est le Tambourin. Les enfants de l'oncle Sam sont enthousiasmés par ce sport et s'en vont en le proclamant.

Conclusion : Les sportifs américains ne connaissaient pas ce jeu ; donc il n'existait pas en Amérique. Si on y joue aujourd'hui, ne serait-ce pas sur les indications de ces visiteurs et grâce au film pris sur notre magnifique jeu ? Lecteur, je vous laisse le soin de conclure. Un vétéran.

...

Un peu plus loin, on peut lire : Une semaine de Tambourin à Paris. L'annonce par l'Auto, de l'origine américaine du Tambourin, a soulevé de légitimes protestations. L'Auto les accepte et conclut : Si le Tambourin est un jeu bien français, pourquoi ne pas faire une semaine  de Tambourin à Paris pour faire apprécier ce sport à la capitale. En effet, dirons-nous, avec le grand confrère, pourquoi pas ?

Il y a une question de frais et de déplacement. En envoyant par exemple à Paris une équipe représentative des régions de Montpellier et de Pézenas avant les finales des deux grands concours, les deux équipes constituées seraient excellentes. Les frais, pour les dix joueurs, deux remplaçants et deux officiels, soit quatorze personnes à environ 2000 francs par tête, s'élèveraient à 28000 francs. On les ferait bien en recettes. Il suffit qu'un mécène les garantisse. Si on n'en trouvait pas, notre ami le sénateur si sportif qu'est Paul Pelisse, ne pourrait-il pas obtenir une subvention de l'Education Physique, appuyé surtout par les bons défenseurs de notre département : députés ou sénateurs ?

Et alors notre jeunesse pourrait démontrer aux Parisiens que si les Méridionaux excellent dans les jeux violents du Rugby et de l'Association, ils excellent aussi dans les jeux d'adresse comme le Tambourin. Marc...

 


 Lettre de Max Rouquette

Président de la Fédération Française de Jeu de Balle au Tambourin.

25 juin 1941

(Document Michel Sabatéry)

 « Monsieur le Préfet,

Parmi les richesses méprisées ou ignorées que recèle notre Languedoc, le Jeu de Balle au Tambourin peut figurer au premier rang. En se plaçant d'abord du point de vue régional, il est difficile de trouver un jeu de caractère et d'essence plus spécifiquement languedocien.

Sans doute est-il le descendant lointain du Jeu de Longue Paume qui se pratiquait dans toute la France, et que ne dédaignaient point les rois. Mais, recueilli par le peuple de Languedoc, il a été profondément marqué par lui, et presque entièrement transformé.

C'est le peuple d'oc qui a remplacé les manchons de bois grossier et sans résonance, par les sonores tambourins tendus de peaux de chèvres. C'est lui encore qui a introduit l'usage du battoir, tambourin plus petit mais fixé à l'extrémité d'un fouet flexible.

Tous les artisans de nos campagnes semblent s'être penchés sur ce jeu de nos villages. Les bergers ont apporté la peau de leurs chèvres, les tonneliers ont cloué les cercles de mûrier, les bourreliers ont tendu les peaux, et ont armé les tambourins et battoirs de cuirs multicolores et des clous dorés, venus des harnachements à l'espagnole.

Et si la balle de caoutchouc noir est venu remplacer la paume de cuir, c'est que le Languedoc n'a pas oublié qu'il était province marine et que les quais de Sète ouvraient sur les lointaines colonies.

Le Languedoc a si bien transformé le tambourin, qu'il ne lui a gardé que bien peu de termes français. Il y a un mot d'oc pour chaque pièce du matériel, pour chaque nuance du jeu.

A cet aspect régional, le Tambourin joint l'incontestable avantage de son intérêt sportif. Jeu de force et non de violences, d'adresse et d'élégance, le Tambourin a des mouvements ainsi réglés que l'effort n'y est jamais maintenu à l'excès, et que la fatigue du jeu trouve, à tout instant, sa période de repos compensateur.

Se jouant sur des terrains de 100 mètres de long, sonore dans la lumière de nos étés, ce sport régional est assurément l'un des plus spectaculaires qui soient. Il n'est que de voir, à Pézenas, où le terrain borde la route nationale, le nombre de voitures étrangères, s'arrêtant, en temps normal, et s'attardant à suivre une partie dont cependant le profane ne peut suivre à fond toutes les finesses.

Quant à la popularité du tambourin parmi la population languedocienne le spectacle de la foule aux Arceaux pendant les dimanches de l'été suffit à en donner une faible mesure.

Mais le meilleur témoignage à ce profond attachement, réside dans le fait qu'après une période d'abandon complet de sept ans, abandon dû non pas à la désaffection de la jeunesse mais à l'absence d'organisation et d'organisateur, il a suffi de deux ou trois hommes décidés, pour reformer une Fédération, grouper pour la première année trente sociétés de Tambourin, recréer les grands concours de Montpellier et de Pézenas et organiser dans nos villages près de trois cents parties.

La guerre a malheureusement brisé ce bel élan. Mais grâce à l'existence de la Fédération qui groupe la totalité des sociétés, malgré l'absence de tant de nos joueurs en captivité, en dépit de circonstances difficiles, le Tambourin manifeste une splendide vitalité, une poussée qui se traduit par la création et l'adhésion de sociétés nouvelles, et par l'organisation de tournois locaux comme ceux de Gignac et de Pignan.

Une province qui a depuis longtemps perdu tout caractère ethnique propre, toute personnalité, est excusable de s'abandonner avec indifférence à l'uniformisation dans le médiocre. Mais le provinces qui ont un trésor de traditions, d'usages, de jeux, de langage, se doivent non seulement de les garder, mais encore de les faire valoir.

Pour ne citer qu'un exemple : le Pays Basque, riche, cependant d'une Côte d'Argent dont le renom seul suffirait à attirer l'étranger, ne dédaigne pas, mais au contraire, se fait une juste gloire, de vanter son jeu national : la pelote basque.

Aucun syndicat d'initiative n'aurait garde, là-bas, de l'oublier. Affiches dans les gares, association de parties de pelote à toutes les fêtes régionales ou locales, articles, cinéma, et même roman, tout semble avoir été mis en oeuvre pour la défense et l'illustration de cet aspect de la province basque. Le résultat est une curiosité, un intérêt universel, un prétexte de plus à aller voir. Et c'est ici l'intérêt touristique qui est en jeu, intérêt de premier ordre pour la vie économique de la province.

 Que demandons-nous ?

A l'heure où le gouvernement veut rendre aux provinces françaises une vie propre et le goût de leur génie singulier, nous désirons voir ce sport, à côté des autres manifestations languedociennes, reconnu officiellement comme le jeu régional, et admis, à ce titre, à participer à l'activité régionale.

Reconnu comme sport régional, nous voudrions que la province, jalouse de ses particularismes, lui assure protection et aide matérielle. Protection, c'est-à-dire garantie de ses terrains déjà existants, et surtout à l'intérieur des villages. Un village où la place est interdite au Tambourin, est un village perdu pour lui. Aide matérielle, c'est-à-dire subventions. Jusqu'à aujourd'hui, la situation du Tambourin a été précaire parce qu'il devait tous les ans recommencer à mendier.

Il faut reconnaître que les municipalités de Montpellier et de Pézenas lui ont toujours assuré une aide appréciable. Les frais d'existence de ce sport ne sont pas fantastiques. Encore faut-il qu'ils soient couverts.

Cette question de subventions ne se posant pas uniquement pour nous, nous formulons le voeu qu'un organisme central de propagande régionaliste, en demandant leur participation aux organismes intéressés (communes, département, syndicats d'initiative) assure aux organisations qui servent la région, l'appui financier régulier nécessaire à leur existence.

Un tel organisme pourrait seul assurer au Languedoc l'unité de direction pour la propagande extérieure, qui lui fait si cruellement défaut. Dans cette propagande par tous les moyens : image, affiche, brochure, presse, radio, cinéma, le sport régional devrait toujours être mentionné, expliqué, célébré.

Il en serait de même pour les manifestations régionalistes organisées dans les villes de la province, où des parties de Tambourin pourraient accompagner toute autre exhibition folklorique.

La Fédération Française de Tambourin que j'ai l'honneur de présider est prête pour sa part à collaborer de toutes ses forces à l'oeuvre de renaissance régionaliste entreprise. Elle répondra avec enthousiasme à toute initiative de ce genre.

Je vous prie d'agréer, monsieur le préfet, l'expression de mes sentiments distingués.

 


 Livre de Max Rouquette

Le Jeu de la Balle au Tambourin 1948

Extrait de la préface d'Emmanuel Gambardella,

grand sportif, journaliste, puis président de la F.F.F

(Document Michel Sabatéry)

 Je ne sais rien de moins solennel, de moins guindé et de plus populaire et élégant à la fois que ce qu'on a appelé « Le noble Jeu du Tambourin ».

Vous ne voudriez donc pas, mes chers Amis, que j'affuble ce sport, que je l'alourdisse d'une préface ; ce serait exactement comme si on prétendait infliger une gaine à la Victoire de Samothrace ou à la Vénus de Milo.

...

Certain après-midi d'été, j'ai amené un pontife d'une grande fédération à une partie de tambourin... Ayant craint qu'il ne s'ennuyât, je m'aperçus vite qu'il s'intéressait à tout : au cadre qui est splendide, aux attitudes de nos joueurs qui sont le plus souvent remarquables, au jeu lui-même qu'il se fit expliquer.

Et quand poliment, je le tirai par la basque de sa veste en lui disant : « Si vous en avez assez, nous partirons ! », il me répondit vivement : « Mais pas du tout ; j'attendrai la fin ! »

A la fin, ... il me dit : « Pour que le Tambourin devienne un grand sport et pour qu'il ait tout le succès qu'il mérite, il ne lui manque que quelqu'un pour le lancer et un nom à consonance étrangère !

Et bien, dût le Tambourin rester ce qu'il est encore, c'est-à-dire un sport de chez nous, nous préférons qu'il demeure le Tambourin. Et qu'il garde son nom à la fois régional, musical et expressif.

Il continuera à être servi par des paysans, par des ouvriers, par des bourgeois de chez nous ; il fera la joie de quelques intellectuels qui savent qu'il met en valeur en les utilisant le génie et les qualités de notre race.

On ne le jouera peut-être pas outre-frontières ou outre-mer. Mais on continuera à le jouer sur les places de nos villes et sur les esplanades ou les mails de nos villages. Mais il fera partie, comme naguère et comme jadis, de toutes nos fêtes votives.

On entendra, entre deux séances de travail ou à la suite des siestes dominicales, le bruit mât des balles sur les peaux de chèvres et le fracas des discussions que soulèveront les coups contestés. Et, tout bien pesé, cela nous suffira. Car, à tout prendre, nous préférons que notre Tambourin ne devienne pas cosmopolite. Et qu'il reste Languedocien.

 


 (Document Michel Sabatéry)

En 1972, convoqué pour faire passer le Certificat d'Etude Primaire, j'eus la surprise de constater que la dictée était  un texte de Maurice Chauvet sur le Jeu de Balle au Tambourin.

1972_Tambourin_Chauvet_

 


 (Document Michel Sabatéry)

Ayant créé le club de Bessan en 1967, j'eus parmi les joueurs un jeune batteur exceptionnel, du nom de François CUESTA. Ayant déménagé à Valencia, il m'écrivit quelques années plus tard une lettre dont voici un extrait.

 1973_vers_Cuesta__

 


 (Document Michel Sabatéry)

 Introduction d'un article que j'écrivis pour un journal régional, en 1974.   

 1974_extrait_art_sabatery_


 (Document Michel Sabatéry)

 Texte que j'écrivis en 1978 pour l'hebdomadaire Télé 7 jours. Il faut croire que le dessinateur n'avait pas lu les explications fournies en complément. Il n'y a jamais eu de filet au Tambourin.

 

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 (Document Michel Sabatéry)

 Discours enregistré de Georges FRÊCHE, alors maire de Montpellier.

 

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                                      Méditerranéens.

 


 

 

 

 

 

 

9 avril 2009

Vidéoconférences sur le jeu

NB : Je viens de sortir une belle brochure de 24 pages A4 couleur, sur l'histoire du jeu de balle au tambourin. Elle est écrite en français, occitan et anglais, et s'adresse, plus particulièrement, aux enfants et aux non initiés. Pour de plus amples renseignements, téléphoner au 04 67 77 44 08. Le livre de 500 pages, écrit sur le même sujet, mais destiné aux initiés, ne sortira pas, faute d'un nombre suffisant de commandes.

2008 - Conférence sur le Tambourin - Pézenas

2009 - Extrait FR3 Edition occitane

2009 - Conférence sur le Tambourin - Montpellier(première partie)

2009 - Conférence sur le Tambourin (deuxième partie)

2009 - Conférence sur le Tambourin (troisième partie)

2009 - Tambourin et télé

 

Info : Des dizaines de films tournés entre 1975 et 2000, en super 8, VHS, HI8... attendent une aide de la Fédération pour être transformés en numérique et être mis en ligne sur internet. Ils sont la mémoire de notre sport.

Autre info : J'organise des conférences et des expos sur l'histoire du jeu de balle au tambourin.

 

2015 - Montpellier - Conférence Tambourin Calandreta-1

 

9 avril 2009

Histoire du jeu de balle au tambourin

 

HISTOIRE DU JEU DE BALLE AU TAMBOURIN

par Michel Sabatéry

 

NB : Une brochure 24 pages A4 couleur, écrite en français, anglais et occitan, est disponible. Faute d'aides et de commandes suffisantes, le livre de 500 pages sur le même sujet, n'a pas été imprimé. 

 

Les hommes préhistoriques utilisent les pierres comme projectiles, pour se défendre contre un ennemi, éloigner des animaux, faire tomber des fruits hors d'atteinte, etc.

LA NAISSANCE DES JEUX DE PAUME

Tout aussi probablement, les jeunes de la préhistoire se lancent des défis, pour savoir qui lance le plus loin, ou touche le premier une cible. Pour jouer à la guerre, ils se placent face à face et se lancent des pierres. De fil en aiguille, ils saisissent un projectile en vol entre leurs mains, et le renvoient vers l'adversaire qui en a fait autant. Ou alors ils le frappent avec le bâton qu'ils tiennent à la main. Ou peut-être...

1__vessie_2_eteufsPeu à peu une idée de jeu germe dans leur tête. Peu à peu s'impose la nécessité de fabriquer un projectile rond, léger et qui rebondisse : vessie gonflée d'air, pelote, enveloppe de cuir remplie de matériaux divers, etc.   

L'envie de connaître le vainqueur les oblige à tracer un terrain, petit ou grand, partagé en deux camps par une corde ou une ligne. Peu à peu sont inventées des règles de plus en plus précises.

3_Jeu_de_paume__strasbourg__1608Comme la balle est renvoyée le plus souvent avec la paume de la main, le jeu est appelé Jeu de Paume. Jeu de courte-paume quand on joue sur un petit terrain ; Le Tennis est un jeu de courte-paume.

 

4_Tambourin__longue_paume___Jeu de longue-paume quand le terrain est grand ; Le Tambourin est un jeu de longue-paume.

 

LE JEU DE BALLON EN LANGUEDOC

Après avoir joué à main nue, les joueurs se protègent la main avec des bandelettes. C'est le cas pour les Romains.

5_gant_casserole_Ils utilisent ensuite un instrument : gant, gant casserole, battoir en bois, battoir ou raquette en peau puis à boyaux, etc.

 

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A l'époque de la Renaissance et du roi François 1er, les Languedociens jouent à un jeu de longue-paume : le jeu de ballon.

6__brassard__7_joueur_de_brassard_Ils renvoient alors le ballon : enveloppe de cuir remplie de glaire d’œuf et de vinaigre, à grands coups de brassards : cylindre de bois où on enfile la main pour la protéger.

 

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 LE JEU DE BALLE AU TAMBOURIN, EN LANGUEDOC

 8_tambourin_francais9_statuette__1860_70En 1861, un tonnelier de Mèze fabrique les premiers tambourins : cercle de bois sur lequel est tendue une peau de porc, puis de chèvre.

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10_Jean_Micheli_11_Albert_AlliesEnthousiasmés par le nouvel instrument, les joueurs de Jeu de Ballon abandonnent les brassards pour jouer avec des tambourins.

 

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Pour engager, ils utilisent un battoir : petit tambourin fixé sur un long manche flexible de micocoulier.

14_Valette_batteur_de_Saint_Pons__Doc_musee   12_battoirs_francais   13_Coupiac_Montarnaud_

15_Jean_Mille_   16_Andre_dufrenaud  17_equipes_jeu_de_chasse_Arceaux

Le ballon trop lourd est échangé contre une petite balle en caoutchouc, plus appropriée. Le jeu prend alors le nom de Jeu de Balle au Tambourin.

 LES REGLES DU JEU ANCIEN

De 1861 à 1954, les joueurs de Tambourin conservent les règles du Jeu de Ballon au brassard ; Règles déjà pratiquées dans l’Antiquité par les Grecs, puis par les Romains.

L’une de ces règles consiste, comme au Tennis, à renvoyer la balle directement dans le camp adverse, au bond ou à la volée.   

Une autre règle, la règle des « chasses », permet de renvoyer la balle en la faisant rouler à partir de son camp. A l’endroit où l’adversaire arrête la balle, on marque la nouvelle séparation entre les deux camps. Au changement de côté, l'équipe qui a réussi à faire rouler la balle loin dans le camp adverse, n’a plus à défendre qu’un tout petit morceau de terrain.

 19_bis_            18_terrain_jeu_de_chasse_P_zenas_

Une troisième règle consiste à faire une « close », c'est-à-dire à renvoyer la balle au-delà de la ligne de fond adverse. Une preuve de  puissance, compte tenu de l’immensité du terrain : 100 mètres de long, souvent plus, sur 18 de large.

Si sur un petit terrain de Tennis, on joue généralement à 1 contre 1, sur un grand terrain de Jeu de Balle au Tambourin, ce sont 5 joueurs par équipe qui sont nécessaires pour couvrir tout l’espace

 LE TAMBOURIN EN DIFFICULTE

En 1922, le journal l'Eclair s'intéresse au Tambourin et organise le championnat de Languedoc, pour les champions des concours de Pézenas er de Montpellier.

Dans la lancée, une Fédération est créée, qui organise un championnat de France. Elle ne fait pas l'unanimité. Il s'en suit une période difficile pour le Tambourin.

             20_en_1923__Championnat_de_France____Copie

En 1931, championnat de Languedoc (Eclair), championnat de France (Fédération) et concours de Montpellier ont disparu. Seul le concours de Pézenas sera organisé jusqu'en 1937.

21_Rouquette_Le Jeu de Balle au Tambourin renaît, fin 1938, suite à la création d'une nouvelle fédération par Max Rouquette (l'écrivain).

 

Il est malheureusement stoppé net à cause de la guerre : manque de matériel, difficultés de déplacement, joueurs prisonniers, etc.

 LE TAMBOURIN SPORT INTERNATIONAL

En 1954, Max Rouquette, président de la Fédération Française de Tambourin, prend contact avec les responsables de la Fédération Italienne. Les premières rencontres France-Italie sont programmées pour 1955.

Un règlement commun est décidé. La règle des « chasses » et celle des « closes » sont supprimées. Seule reste la règle consistant à renvoyer la balle directement dans le camp adverse, au bond ou à la volée.   

 22_en_1955__France_Italie   24_en_1955_premier_France_Italie__  23_en_1955_tambourin_Rouquette_  25_Bellas__

26_premier_France_Italie__

En ce qui concerne le matériel, les joueurs français choisissent les tambourins italiens en peau de mulet, plus résistants et plus efficaces. Pour l’engagement, ils conservent le battoir, alors que les Italiens engagent avec une « mandoline ».

 28_mandoline_pour_engagement_italiens_    27_Tambourin_mulet

 DES COMPETITIONS VARIEES

Outre les France-Italie, la Fédération organise, chaque année, championnats et coupes, auxquels se rajoutent diverses autres compétitions organisées par les clubs, etc.

 30_Terrain_P_zenas_vers_ann_es_70_          29_Terrain_P_zenas_jeu_ouvert_

 LE TAMBOURIN ET L'ECOLE

Le jeu de balle au tambourin a redémarré lentement quelques années après la guerre.

La simplification des règles l'ayant rendu plus dynamique, il attire à nouveau les jeunes qui jouent dans le cadre scolaire. La relève est assurée.

 33__Bessan_vainqueur_USEP_   34_en_1976_environ_La_Paillade_   31_en_1974_franck_Amet_

32_Brusseau_au_tambourin_

 LE TAMBOURIN S'OUVRE AUX FILLES ET AUX AUTRES PROVINCES

 36_plastique___Vers 1975, les tambourins en bois et peau de mulet sont abandonnés, au profit de tambourins modernes en plastique et toile de nylon.

 

 

 

Vers 1980, les filles commencent à pratiquer le jeu qui, jusque là, n’était joué que par des hommes.

 38_en_1986_environ_France_Italie___Cournonterral__     37_Tambourin__1981__Equipe_Bessan_Florensac_

Vers le milieu des années 80, notre jeu traditionnel se disperse : région de Valenciennes dans le nord, alentours de Marseille… se mettent à pratiquer le Tambourin.

 38_Z_Les_Pennes_

 LE TAMBOURIN EN SALLE

La saison (4 mois environ) étant jugée trop courte, des essais en salle ont été faits dès 1978, afin de jouer aussi l'hiver.

Avec la multiplication des gymnases, des compétitions à 3 contre 3 sont organisées un peu partout. On joue aujourd’hui dans une dizaine de pays d'Europe : France, Italie, Allemagne, Angleterre, Ecosse, Espagne, Hongrie, etc ; et chaque année est organisée une coupe d'Europe.

 39_en_2005_Madone_    40_en_2005_Madone_

  LES PROBLEMES AVEC MEDIAS ET ELUS LOCAUX

Jeu des vignerons du midi à ses débuts, le Tambourin reste un sport joué par des amateurs et organisé par des bénévoles. Peut-être la raison pour laquelle il en est peu parlé par des médias régionaux souvent oublieux de leur rôle. 

Pour jouer, il faut un grand terrain, que les élus disputent souvent aux joueurs (Sous Napoléon III, les Jeux de Ballon doivent céder la place à des promenades publiques. Fin 20ème, des maires suppriment des terrains de Tambourin pour en faire des parkings payants).   

Que n'habite-t-on au Pays Basque, où les élus ont bien compris tout l'intérêt des sports traditionnels, et leur réservent la place qu'ils méritent !

 LE TAMBOURIN SPORT PASSIONNANT  

Médias absents ; sport d'amateurs et de bénévoles ; terrains transformés en parkings ; matériel introuvable dans les commerces, etc. Des éléments qui pourraient contribuer à la disparition de n'importe quel sport.

Pourtant, le Tambourin se développe, lentement certes, mais sûrement. Et ceux qui ont l'occasion de l'essayer deviennent vite accros.

Un sport où l'on peut s'éclater, en frappant la balle de toutes ses forces avec un instrument qui  fait BOUM, ça ne se refuse pas.

41_J_r_mie_ 42__Gilles_2000_ 43_Bousquet_P_zenas_ 44_joueur_Cournonsec_ 45_joueuse_ 46_Monique__quipe_France_2004_

 

Info : Des dizaines de films tournés entre 1975 et 2000, en super 8, VHS, HI8... attendent une aide de la Fédération pour être transformés en numérique et être mis en ligne sur internet. Ils sont la mémoire de notre sport.

Autre info : J'organise des conférences et des expos sur l'histoire du jeu de balle au tambourin.

 


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Communes et pays ayant pratiqué le jeu de balle au tambourin

Recherches Michel Sabatéry

 

COMMUNES DE LA REGION : 

Abeilhan Adissan  Agde  Aigues-Vives  Alignan-du-Vent  Aniane  Argelliers Aspiran  Aumelas  Aumes  Autignac Aveze  Baillargues Balaruc-les-Bains  Balaruc-le-Vieux  Bédarieux  Bélarga  Bessan Béziers Bouzigues  Brissac Cabrials  Campagnan  Canet Castelnau-de-Guers ong>  Cazouls-d’Hérault  Celleneuve  Ceyras Clapiers  Clermont-l’Hérault  Conas Cournonsec  Cournonterral Fabrègues  Florensac  Fontès  Ganges  Gigean Gignac Grabels  Jacou Jonquières  La Boissière  La Paillade  Laroque Lavérune  Le Causse-de-la Selle  Le Crès Le Pouget  Les Matelles Le Triadou  Lézignan-la-Cèbe  Lodève Loupian  Lunel Marseillan  Mas-d’Alhen  Mauguio  Meilhan Mèze Montagnac Montarnaud  Montbazin  Montblanc  Montferrier  Montpellier Murviel-lès-Montpellier  Narbonne  Nébian Nézignan-l’Evêque Notre-Dame-de-Londres  Paulhan  Pèzenas Pignan  Pinet  Plaissan Pomerols Poujols  Poussan Pouzols  Pouzolles  Puéchabon Roujan Saint-André-de-Sangonis  Saint-Bauzille-de-la-Sylve Saint-Bauzille-de-Montmel  Saint-Bauzille-de-Putois Saint-Félix-de-Lodez  Saint-Gély-du-Fesc  Saint-Géniés-des-Mourgues Saint-Georges-d’Orques  Saint-Hyppolyte-du-Fort Saint-Jean-de-Buèges  Saint-Jean-de-Cuculle  Saint-Jean- de-Fos Saint-Jean-de-la-Blaquière  Saint-Jean-de-Védas Saint-Laurent-d’Aigouze  Saint-Martin-de-Londres Saint-Mathieu-de-Tréviers  Saint-Pargoire  Saint-Paul-et-Valmale Saint-Pons-de-Mauchiens  Saint-Thibéry  Saussan  Servian  Sète (Cette)  Teyran  Tourbes Tressan  Usclas Vailhauquès  Valros Vendargues  Vendémian Vendres  Vias  Villeveyrac  Viols-le-Fort

 

COMMUNES HORS REGION :

Anor Beauvais  Beuvrages  Fourmies  Gignac-la-Nerthe  La Beaussière Lagord  La Penne-sur-Huveaune La Rochelle  La Trinité  Les Pennes-Mirabeau  Lyon  Marchiennes  Marcoule  Marignane  Marseille Monceaux  Nice  Paris  Pierrelatte  Rodez  Royan  Saint-Flour  Saint- Saulve  Somain  Valenciennes  Vitrolles

 

PAYS AYANT PRATIQUE EN EXTERIEUR OU EN SALLE :

Allemagne Angleterre  Argentine Autriche  Brésil  Ecosse  Egypte  Espagne France Hongrie  Italie Suisse

 

J'ai trouvé ces informations sur des journaux régionaux : l'Eclair, le Petit Méridional, Midi Libre, la Marseillaise, etc. Les personnes en mesure de compléter cette liste peuvent me contacter sur le mail : sabatery.michel@yahoo.fr

 


 

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9 avril 2009

Compet Inter En salle

2005 - Coupe d'Europe de Tambourin en salle en Italie

 Mars 2010 - Florensac champion d'Europe 2009 de tambourin en salle. Retour des joueurs.

 2011 - Coupe d'Europe de Tambourin en salle à Arles

2011 - Coupe d'Europe de Tambourin en salle à Arles - Portrait

 Cherche sponsor pour financer la transformation des nombreux films super 8, VHS, HI8, tournés entre 1975 et 2000, sur le jeu de balle au tambourin. Coût 2 à 2,5 euros la minute. Je peux, en échange, réaliser une vidéo publicitaire et la mettre sur ce blog.

 2013 - Coupe d'Europe en salle à Pignan. Florensac champion.

 

 

9 avril 2009

Divers Tambourin

2004 - Ancienne fabrique de tambourins - Balaruc-les-Bains

2004 - Soirée des Champions à Florensac

2005 - Repas du club de Florensac

2009 - Tambourin d'or (première partie)

2009 - Tambourin d'or (deuxième partie)

2011 - Trophée des batteurs à Balaruc-les-Bains

2012 - Balaruc-les-Bains - Première rencontre sur nouveau terrain

2012 - Saint-Georges-d'Orques - Inauguration du terrain Léopold Bellas
2012 - Le club de Florensac fête la fin de saison
9 avril 2009

Compétitions Nationales en salle

2004 - Finale du championnat en salle. Florensac contre Les-Pennes-Mirabeau

Info : Des dizaines de films tournés entre 1975 et 2000, en super 8, VHS, HI8... attendent une aide de la Fédération pour être transformés en numérique et être mis en ligne sur internet. Ils sont la mémoire de notre sport.

Autre info : J'organise des conférences et des expos sur l'histoire du jeu de balle au tambourin.

 

9 avril 2009

Compétitions Internationales en Plein air

2004 - France-Italie à Pignan

2009 - Coupe d'Europe des clubs champions (première partie)

2009 - Coupe d'Europe des clubs champions (deuxième partie)

2012 - Première Coupe du monde à Gignac. Finales

Info : Des dizaines de films tournés entre 1975 et 2000, en super 8, VHS, HI8... attendent une aide pour être transformés en numérique et être mis en ligne sur internet. Ils sont la mémoire de notre sport.

Autre info : J'organise des conférences et des expos sur l'histoire du jeu de balle au tambourin.

 

 

9 avril 2009

Compétition Nationale en Plein air

2006 - Coupe de France - Florensac (Filles) contre Vendémian

2007 - Finale de la coupe de France Florensac (Filles) contre Notre-Dame

2007 - Quart de finale de la coupe de France. Florensac contre Poussan

2008 - Championnat de France. Florensac contre Gignac

2008 - Championnat de France. Florensac contre Montarnaud

2009 - Cazouls d'Hérault - Parties de Tambourin

2012 - Coupe de France - Florensac contre Montarnaud

 

 

Info : Des dizaines de films tournés entre 1975 et 2000, en super 8, VHS, HI8... attendent une aide de la Fédération pour être transformés en numérique et être mis en ligne sur internet. Ils sont la mémoire de notre sport.

Autre info : J'organise des conférences et des expos sur l'histoire du jeu de balle au tambourin.

 

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